RMS Empress of Ireland
27 Janvier 1907. Un cri de foule retentit. La coque de l'Empress of Ireland glisse sur l'eau pour la première fois.
Le fleuron de la Canadian Pacific est enfin à la mer !
Le navire est très luxueux. Il possède multitude de beaux complexes, comme son salon de 1ère classe, sa salle à manger, avec son dôme de verre et ses boiseries très richement ornées.
Malgré sa luxure, l'Empress of Ireland n'est pas un des paquebots les plus réputés. Ce prestige revient à l'Olympic et au Mauretania.
C'est le 28 Mai 1914, à l'aube de la Première Guerre Mondiale, que l'Empress of Ireland effectue son dernier voyage. Il quitte la ville de Québec à 16 heures 30. Il doit arriver 7 jours plus tard à Liverpool. Le navire est commandé pour la toute première fois par Henry Kendall, et embarque à son bord 1477 personnes.
Le lendemain, sur le fleuve Saint Laurent, l'Empress of Ireland navigue par temps de brouillard. A quelques kilomètres devant navigue le Storstad, un charbonnier Norvégien, qui se dirige vers Montréal.
Le commandant Kendall aperçoit le Storstad en face de son propre navire au loin, mais la brume s'épaissit et le Storstad disparait au loin.
D'un coup, le commandant voit les lumière du charbonnier mais il est trop tard. L'ordre est donné de virer à Tribord pour l'Empress of Ireland et à Bâbord et arrière pour le Storstad. Malgré cette manœuvre, la collision est inévitable... Le Storstad éventre l'Empress of Ireland entre les cheminées. Mais comme le charbonnier est toujours en machine arrière, sa proue sort du navire et l'eau s'engouffre dans le transatlantique :
L'Empress of Ireland penche sur son côté Tribord. Les canots ne peuvent pas êtres mis à l'eau et les passagers ne comprennent pas ce qu'il se passe. Première, deuxième et troisième classe sont pour la première fois tous à égalité. Aucun passagers ne peut s'échapper... Le navire gîte très rapidement sur tribord, et finalement est complètement tourné :
Finalement, il s'enfonce dans l'eau, sa coque parsemée de rescapés, qui connaîtrons bientôt le froid de l'eau du fleuve Saint Laurent...
Le bilan est lourd. Seul 465 personnes survivent au naufrage.
Parmi elles, 248 viennent de l'équipage, 36 de première classe, 48 de seconde et 133 de troisième classe. Seul 4 enfants (il y en avait 134) on pu être sauvés. Contre 41 femmes et 172 hommes.
Le naufrage rentre ainsi dans les plus grandes catastrophes marines du XIXème siècle, avec celle du Titanic notamment et celle du Lusitania. Avec moins de morts, mais un taux de mortalité largement supérieur à celui des deux autres naufrages. L'Empress of Ireland reste un navire peut connu du grand public, et est resté dans l'ombre du Titanic.
Le navire est très luxueux. Il possède multitude de beaux complexes, comme son salon de 1ère classe, sa salle à manger, avec son dôme de verre et ses boiseries très richement ornées.
Malgré sa luxure, l'Empress of Ireland n'est pas un des paquebots les plus réputés. Ce prestige revient à l'Olympic et au Mauretania.
C'est le 28 Mai 1914, à l'aube de la Première Guerre Mondiale, que l'Empress of Ireland effectue son dernier voyage. Il quitte la ville de Québec à 16 heures 30. Il doit arriver 7 jours plus tard à Liverpool. Le navire est commandé pour la toute première fois par Henry Kendall, et embarque à son bord 1477 personnes.
Le lendemain, sur le fleuve Saint Laurent, l'Empress of Ireland navigue par temps de brouillard. A quelques kilomètres devant navigue le Storstad, un charbonnier Norvégien, qui se dirige vers Montréal.
Le commandant Kendall aperçoit le Storstad en face de son propre navire au loin, mais la brume s'épaissit et le Storstad disparait au loin.
D'un coup, le commandant voit les lumière du charbonnier mais il est trop tard. L'ordre est donné de virer à Tribord pour l'Empress of Ireland et à Bâbord et arrière pour le Storstad. Malgré cette manœuvre, la collision est inévitable... Le Storstad éventre l'Empress of Ireland entre les cheminées. Mais comme le charbonnier est toujours en machine arrière, sa proue sort du navire et l'eau s'engouffre dans le transatlantique :
L'eau s'engouffre entre les deux cheminées |
L'Empress of Ireland penche sur son côté Tribord. Les canots ne peuvent pas êtres mis à l'eau et les passagers ne comprennent pas ce qu'il se passe. Première, deuxième et troisième classe sont pour la première fois tous à égalité. Aucun passagers ne peut s'échapper... Le navire gîte très rapidement sur tribord, et finalement est complètement tourné :
Le Navire est complètement retourné |
Finalement, il s'enfonce dans l'eau, sa coque parsemée de rescapés, qui connaîtrons bientôt le froid de l'eau du fleuve Saint Laurent...
Les rescapés sur la coque de l'Empress of Ireland |
Le bilan est lourd. Seul 465 personnes survivent au naufrage.
Parmi elles, 248 viennent de l'équipage, 36 de première classe, 48 de seconde et 133 de troisième classe. Seul 4 enfants (il y en avait 134) on pu être sauvés. Contre 41 femmes et 172 hommes.
Le naufrage rentre ainsi dans les plus grandes catastrophes marines du XIXème siècle, avec celle du Titanic notamment et celle du Lusitania. Avec moins de morts, mais un taux de mortalité largement supérieur à celui des deux autres naufrages. L'Empress of Ireland reste un navire peut connu du grand public, et est resté dans l'ombre du Titanic.
L'Albin d'Albion
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