vendredi 24 octobre 2014

Lucy (de L'albin, Bÿmpus, Thomas et Alexis)

Bonjour les amis, aujourd'hui, comme promis hier je vous publie la nouvelle à chute (durement) écrite par notre groupe. La nouvelle s’intitule "Lucy" et faisait deux pages imprimé:



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Lucy


Lucy avait disparu.
C’est ce que compris Tom en voyant l’appartement vide. Il la chercha dans la salle de bain où il lui semblait l’avoir vu avant d’aller se coucher. Elle était vide.


“-Lucy !” cria une voix derrière lui.


La porte d’entrée s'ouvrit brusquement, et il se précipita hors de la pièce si rapidement qu’il bouscula la personne qui habitait juste en bas de chez lui. En sortant du bâtiment, il entendit raisonner un bruit sourd qui ressemblait vaguement  à un craquement. Il se retourna et découvrit alors la personne qu’il venait de bousculer trente secondes auparavant. C’était une vieille dame, qui se tenait faiblement à sa poignée de porte pour se relever. Il essaya alors de la relever, mais petit comme il était, il n’y arrivait pas. Il courut alors chercher quelqu’un, mais personne n’était là, la rue était déserte. Il se retourna alors, pour voir comment cette vieille personne allait, mais elle avait disparue. Il continua sa route pour retrouver Lucy, quand soudain il entendit un brusque aboiement qui donna la chair de poule…


Il se retourna pour voir la source d’où provenait ce bruit, mais ce n’était qu’un vieux chien, tenu en laisse, qui avait vu un chat au coin de la rue. Une course poursuite s’engagea alors entre les deux animaux, mais Tom ne s’en occupa pas, il en voyait des dizaines à Londres, chaque jour. En cherchant, il arriva devant le Tate Modern, rien. Devant le British Museum, rien non plus. Il se faisait tard maintenant, et Tom rentra chez lui, pour aller se coucher, des larmes lui coulant sur les joues.


Les recherches se lancèrent pour retrouver Lucy qui avait disparu. La police afficha des avis dans toutes les rues de la ville, en vain. Durant ce temps, et pendant les mois qui suivirent la perte de celle qui le faisait vivre au fond de lui, Tom resta à attendre chez lui, sur un fauteuil, attendant avec désespoir qu’elle revienne un jour, et que la vie reprenne son cour. Mais non, elle ne revenait pas, et il restait à attendre sur son fauteuil, le regard plongé dans le vide, comme dans un gouffre infini…


Il ne sortait plus, désormais, ne bougeait quasiment plus, sauf pour aller manger ou boire dans un coin, en silence, avec une éternelle boule de tristesse au fond de la gorge. Reviendrait-elle seulement un jour ? Il essayait de s’en persuader chaque jour, sans vraiment y croire au fond de lui-même.


Autour de lui, les gens commençaient à s’inquiéter de son état, de cette profonde dépression qui le prenait et ne le lâchait plu depuis la disparition de sa bien-aimée. Certains parmi ses proches, voulaient l’emmener voir un médecin. . .
Les mois s’écoulaient toujours, comme des années pour le pauvre Tom qui était  profondément désespéré. Jamais plus il ne reverrait les visage souriant le Lucy… Il pénétra dans son appartement, parfaitement obscur, et s’allongea. Il fut tiré des bras de Morphée par un cri, un appel.
“-Tom, Tom” appela John, qui apparut devant lui. Tom se dressa et se précipita hors de l’appartement, suivi de près par l’homme qu’il considérait comme un père. John frappa trois fois à la porte de Mme Facon, leur vieille voisine, qui s’empressa de leur ouvrir.


”-Monsieur Anderson, comment allez-vous ?


-Très bien, dit-il, vous l’avez ?


-Bien sûr, entrez ! lui répondit-elle.


Puis elle poursuivit en s’adressant à Tom cette fois :


-Viens là toi !
Il passa le seuil de la porte avec une lueur d'agitation dans le regard. Alors il la vit, Lucy sa compagne de toujours.


-Regardez comme ils sont mignons !! Lança Mme Facon.


-Ouaf ! aboyèrent ensemble Tom et Lucy.



Fin

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