Clairière, qui fait l'odeur des herbes reluire,
Clairière, lumineuse comme une lune verdoyante,
Clairière, criant ta joie de m’accueillir!
Tu sembles vouloir me faire éclater,
De ta magnificence, de ton allure grandiose. Je ne puis résister . . .
Projetant fleurs et feuillages,
Je ne puis que m'incliner devant toi, mère sauvage.
Je goûte ton doux ruisseau, touche tes branches,
Comme un enfant, je contemple les fleurs enflammées par le vent.
Ah ! Mon cœur à Haine et Tristesse devenu étanche,
Comme l'Homme le plus heureux, hors du temps.
Avec toi, irréelle, j'ai passé des jours,
Sans vouloir rien manger, de peur de perdre ton souvenir.
Émerveillé, je voudrais te retenir
Mais tu t'éloignes, au loin, sous l'abat-jour.
Serré, petit mulot sorti de son terrier,
Mon esprit vers toi veut voler.
Clairière, verte comme la douce menthe,
Clairière, qui fait l'odeur des herbes reluire,
Clairière, lumineuse comme une lune verdoyante,
Clairière, tout en moi veut vers toi revenir !
Souvenir d'un séjour dans les montagnes des Pyrénées, composé en classe.
Bympus
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